Je rentre chez moi déçu par le monde
Ma canne pour seule compagne
Le sentier zigzague entre les broussailles
Je patauge dans l’eau claire du ruisselet
Issu de la montagne
Je lave ainsi mes pieds
Je remplis la cruche de vin nouveau
je rôtis un poulet et j’appelle les voisins
Quand le soleil touche l’horizon
Et que s’étend le clair-obscur
Nous allumons les bûches
Qui nous servent de bougies
Nous sommes si joyeux
Que la nuit passe trop vite
Le ciel pâlit mais d’aube point