Dans la forêt des bambous
Il n’y a jamais personne
Je suis seul dans les bambous
Je joue du luth
Ou bien je siffle une chanson inconnue
Qui sait où je suis dans la mystérieuse forêt ?
La lueur de la lune m’effleure
La lune d’automne se lève au dessus de la brume légère
Sa robe est humide de rosée
Toute la nuit sans se changer
Elle pince les cordes argentées de son luth
De peur de retrouver sa chambre vide
Vous arrivez tout juste de mon pays natal
Vous savez sûrement ce qui s’y passe
S’il vous plaît au moment des adieux
Le petit prunier d’hiver
Sous la fenêtre voilée de soie
Etait-il en fleurs ?