La montagne déserte Je n’y vois personne
A peine me parviennent les échos de voix lointaines
Un dernier rai de soleil
Perce la forêt profonde
Un éclat de lumière luit
Sur la mousse verte
A peine a-t-il plongé au milieu des lotus rouges
Qu’il émerge déjà et vole vers les eaux peu profondes de la rive
Seul debout il lisse ses plumes ruisselantes
Et maintenant le voilà poisson au bec
Sur une branche à la dérive qui s’éloigne
Merveilleux repos !
Avec quelle douceur les fleurs odorantes
Se déposent sur mes cheveux !
Le bleu des monts déserts
Amplifie la quiétude de la nuit
La lune surgit du dédale des nuages
Elle réveille l’oiseau qui gazouille parfois
Au dessus du torrent