La pluie nouvelle déjà automnale
Apporte la fraîcheur du soir sur la montagne
Au dessus des pins la lune baigne
Dans la vapeur verte
Le torrent écumeux roule les cailloux
Le chant des lavandières s’éteint
Dans le bocage de bambous
Un essaim de nénuphars blancs
S’incline devant la barque du pêcheur
Un suave parfum de printemps
Léger fugitif
Enchante encore les berges
Descends de cheval Bois ce verre de vin
Où t’en vas tu ?
Fatigué par le monde je m’en retourne
Me reposer du côté de la montagne du sud
Va va donc je ne poserai plus de questions
Les nuages blancs sans fin ….
A mi-chemin de ma vie mon coeur
Non mon esprit mon coeur
A découvert la sagesse
Plus tard au soir de ma vie
J’ai bâti ma maison au pied de la montagne
Quand l’envie me saisit je vagabonde sur ses flancs
J’y trouve des beautés que personne ne connaît
Parfois je grimpe à la source du torrent
Je m’assois dans les herbes
Je regarde les nuages au dessus de l’horizon
je croise par hasard un vieux bûcheron
Nous bavardons nous rions
Nous en oublions de rentrer