Je fais frémir les herbes
Qui ont cessé d’être vertes
Le ruisseau qui renait
Je me sens bien dans cette forêt
Ceux que j’aime comprennent ce que je fais
A la source de l’amour
Je bois la vie
Je suis couché sur le sable blond
Que le soleil fait d’or
La mer est harmonie
Le ciel est transparence
Le sable est fugitif
Où sont les pins altiers ?
Heures douces heures monotones
Heures pâlies par les voiles de brume
Sourires sans amertume
Va nos âmes sont soeurs
Nos coeurs sont frères
Heures grises Nous sommes aveugles
Le pont bondissant saute le fleuve
Sur la rive des saules et des peupliers
La nouvelle arche est grise et bleue
Toute route est lointaine