PFR 5

Être naturel ainsi qu’un arbre humain
Mes désirs sont un profond feuillage
Je ressens beaucoup dans la nuit et l’orage
Sentir l’air le feu et le sang tourbillonner
Dans mon coeur vif et vermeil
D’où coulent les flammes et les gouttelettes
Mon âme est bien assise

Vous êtes mort un soir à l’heure où le jour cesse
Envahissante la paresse ne vous a pas vaincu
Rien ne vous prédisait la torpeur de la tombe
Dans le sommeil, moi, je tombe et je peine