L’oeillet de mer pousse dans le sable
La pervenche est trop périssable
Le fenouil craque sous la dent des chèvres
Te souviens-tu de la brise au sel subtil
Qui nous brûle les lèvres ?
Mon âme est née sur une plage
Plus loin la savane est en fleurs
La ramure propice aux ramiers
Nous charme de murmures et de roucoulements
La vie est une image vaine
Peinte sur les murs
Les hiéroglyphes sont plus clairs
Mais ne me disent rien
Tes larmes menteuses
Mirent le soleil
Mourir est une ombre vaine
N’écoute pas battre un coeur qui a peur
C’est une étrange peine