Poussant la porte je suis entré dans la maison
je suis né pour agir de toutes les façons
Je suis là je te soutiens tu n’es plus à l’abandon
Tu n’es plus un cauchemar
Je suis l’afflux qui ranime le feu dans l’âtre
La paix des prairies rentre en toi
Comme elles tu refleuris
L’oeuf fondamental est le centre de tout
Il a la forme de l’ovale mou
L’espace tousse et pas sur moi
Je ne suis rien dans les cieux
Ils n’aiment pas les vieux
Mes yeux ne savent pas grand-chose
Je ne suis pas infini
Mais on me traite comme si ça suscite des jalousies
Témoins d’infini Mis à l’infini
Je n’emploie pas mes deux mains
Je me soustrais pour m’ouvrir
J’aime les abeilles et les hirondelles
Je me pose dans le prisme lumineux
Les petites existences impures et précaires s’éloignent de la vie
Les fantômes se liguent contre moi
Les fantômes sont des fantasmes nous apprend la théorie
J’écoute des milliers de feuilles qui ne pensent qu’à bruisser
Le malaise de moi suffit à l’aise de moi
Le désir d’union devient désir de moi
Fluide fertile double du double
Pétales sans fin doubles de l’ineffable
Fleurs du perpétuel
Pouls du point du jour