Les bois étaient recouverts de brumes basses
Gonflés de pluie et silencieux
Les voiliers sauvage étaient poussés
Par les vents du nord
Par une belle lune de brouillard et d’ambre
Je relevai la trace incertaine parfois
D’un animal incertain
Aux pattes grêles
Il avait essayé de boire
Dans les ornières à peine gelées
Il était reparti sur de la mousse
Où ne marquait plus son pas léger
Je me suis dit : un oiseau comme ça vaut la peine
D’être attendu jusqu’à l’aube
il a eu peur de se voir disparaître
Pris dans ses multiples jeux solitaires