Dedans je suis dedans
Toi et le monde
Le sacré est sublime
Le sublime n’est pas sacré
Le brasier d’amour est acharné
Dans le ciel rageur
La mode est bleue de bleu
L’archange sourit
Le sommeil est le sacré
Du quotidien familier
Je suis un ruminant
Presque intelligent
Les nuits se souviennent des nuits
Je broute ma pitance
Je la digère plusieurs fois
Rien n’est pas noir Rien n’est rien
Le rien voudrait exister
De plein pied pour lui même
Le nouveau néant m’étrangle
Y-a-t-il plusieurs néants différents ?
L’ombre est-elle une matrice ?
Semence d’un cri d’un reflet d’une écume ?
De mollesse en mollesse
Le limon donne l’herbe
L’idée de feu est vide
Je ne peux la brouter