PCA 74 DF

La mort sépare
Les larmes sont difficiles à avaler
La vie sépare et nous meurtrit
Les fièvres sévissent là-bas
Pas de nouvelles
Mais tu reviens dans mes rêves
Comme si tu savais que je pense à toi
Comment as-tu réussi à déplier tes ailes ?
Peut-être seule ton âme s’est-elle dérangée ?
Une distance immense nous sépare
En rêvant je te vois arriver des bocages
Regorgeant de verdure
Tu disparais dans le paysage obscur
Où se perdent les passes dans les monts
Le clair de lune inonde les poutres aux plafond
Asperge faiblement ton visage
Les vagues sont déchaînées
Et les eaux dangereuses
Sois prudent Evite les monstres
Qui se cachent dans les profondeurs