En voyage la nuit je pense peut-être
Sur la rive une brise légère
Agite le blé en herbe
Le mat de ma barque vacille
Une étoile file
La plaine se déploie
Les reflets de la lune se brisent
Dans les remous du fleuve
Quand mon oeuvre sera-t-elle reconnue à sa juste valeur ?
Vieux et malade
Je ressemble à une mouette des sables
Qui lutte solitaire
Entre ciel et terre *
* Fin des poèmes de Du Fu ( ou Tou Fou )