PCA 102

Je ne peux guère montrer ma passion
Nos deux verres tintent
Nous essayons en vain de sourire
La chandelle qui a du coeur
Regrette déjà notre rupture
Elle fond en larmes blanches
Jusqu’au petit jour

La montagne est froide
Là où elle touche le ciel
Un seul sentier escarpé
Grimpe sur les rochers
Là où les nuages s’amassent
Parait une chaumière
J’arrête mon chariot au crépuscule
Je contemple enchanté
La forêt d’érables
Les feuilles brûlées par le gel
Sont bien plus rouges
Que des fleurs printanières