PCA 104

Le vent est léger sur la rosée matinale
Je me réveille seule derrière le rideau de soie
Les oiseaux et les fleurs sont rayonnants
Mais que m’importe à moi que le printemps soit là ?

Je reste couché vêtu de deuil
J’accueille morose le printemps
La porte est fermée mes désirs sont sans objets
Dans la chambre rouge nos regards restaient froids
Malgré la pluie je suis rentré seul
Le rideau est tiré la lampe est épuisée

Sur la route trop longue
Comment ne pas pleurer le déclin du printemps ?
Mon rêve est-il vrai aux dernières heures de la nuit ?
Ces bijoux de jade et ces lettres, où les envoyer ?
Une oie vole esseulée
A travers les mailles des nuages