Les mots déferlent
Je connais la direction du rivage
J’appartiens à une automobile
Rassure-toi ce n’est pas toi
Débandade, non
Implacable permanence de l’impermanence
Les hommes sont des humains
Ils doivent le savoir et se le répéter
Nous devons notre salut à ce qui flotte
Nous devons aussi notre santé
Les vaincus sont toujours en files
Les vaincus morts sont empilés
On fait trempette dans un peu d’eau
Beaucoup de problèmes sont dans un verre d’eau
Tu ne mangeras pas le nez d’autrui
Pour nous la carte est le territoire
L’imbécillité n’est pas heureuse
Multiplions les territoires
Tous les chevaux ne sont pas de Troie
Le cas échéant restons nus
Peux-tu me dire où tu es ?
Ne te laisse pas applaudir par des mains sanglantes
L’humain est humain quoiqu’il fasse
Il se peut qu’il procède à des traitements inhumains