La passion peut être conciliable avec la raison
La piqure d’une rose peut ébranler une amitié
Il vaut mieux flatter qu’agonir
La générosité n’est pas de la pitié
Jouis et fais jouir
Ta jouissance si possible ne doit blesser personne
Fais ce que peux, fais ce que veux
Il faut s’aimer pour aimer son prochain
Pas de vertu sans prudence
Les humains adorent blâmer
La simplicité dérange-t-elle moins ?
Le bonheur est toujours près de se détraquer
Il faut soigner le bonheur comme on le fait d’une plante
Tout est-il vain chez les humains ?
La tyrannie se dit protectrice
Ce qui est vrai de la personne peut être faux pour la société
La pauvreté abaisse le prix du crime
La morale doit nous inspirer au moins par le sentiment
A défaut de talent propre, ayons celui de goûter le talent des autres
La frivolité peut être une protection
Ai-je été bienfaisant ?
On n’aime guère les arracheurs de dents
La jouissance se perd dans l’amour
On aime quelqu’un pour les bienfaits qu’on lui prodigue
La calomnie ressemble à une guêpe
La vieillesse a du mal à recruter de nouveaux amis
L’espèce humaine est ambigüe par naissance
Elle est animale et autre chose
L’humain ne peut nier ni sa part animale ni son autre part
Le risque de la vieillesse est le mépris de l’humanité
Il est assez nécessaire de parer sa modestie de fierté
Vivre une solitude heureuse
La solitude n’est pas l’isolement
A l’esprit doit se joindre le caractère
Le monde endurcit
L’envie méprisante unit beaucoup de gens
La loi de la nature est de la suivre
La destinée de certains est une ligne droite
La destinée de certains autres est un cercle
J’ai souvent cru bien faire
Il y a ceux qui ont trop et ceux qui ont trop peu
Le monde s’attribue moins de mérite qu’on ne croit
Tout dans la société est art et calcul
Je me sens toujours ridicule
Le joug de l’opinion évoque les fourches caudines
Réfléchir avant de fléchir
Réfléchir avant de jouir
La vertu comme le vice améliorent un état
Il est bon de bien ranger sa bibliothèque
L’éloquence est aussi un art de la parenthèse
On ne connait pas les humains en en connaissant le rebut
Pas de société sans plaisanterie( s )
On dit beaucoup : c’est l’usage
La vérité n’est pas affaire de parti et surtout pas de parti-pris
Le mérite de la vertu est de s’opposer au vice
Le monde n’est pas vraiment connu par les livres
La société est un mauvais lieu
Une société est faite de niches dont certaines religieuses
Tuer le temps est une distraction malcommode
Ne pas se fier à ce qui se dit
Il vaut mieux délibérer en privé
Le charme doit garder son mystère
La morgue des sots
Un attroupement n’est pas une société
Le plus pauvre des humains est l’avare
Les gouvernants doivent être faits pour les gouvernés
On vous sait mauvais gré des infortunes que vous avez prédites
Rien ne fonctionne sans prudence
La raison ne doit pas ratiociner
L’intensité du plaisir diminue avec l’âge
Vivons au jour le jour
La fausse modestie est un mensonge décent
Rien n’est plus amusant que les prétentions d’un sot à l’esprit
Il y a plus de fous que de sages
Chez le sage il y a davantage de folie que de sagesse
Il y a une foule d’impondérables
Le plaisir apprécie l’illusion
Le bonheur a besoin de la vérité
Sur quoi l’honnêteté peut-elle se reposer ?
Il vaut mieux être couché et se reposer
Le caractère peut être entêté, le tempérament peut être pressé et empressé
L’ambition est une bêtise sérieuse
Sois juste, puis généreux
Le temps de la justice est lent
Vouloir ce qu’on peut
La haine entre vice et vertu
Plus on pense, mieux on sent et ressent
L’honnête humain joue sans public
Il vaut mieux de l’esprit pour haïr l’adversaire
Il faut travailler pour vivre
Il y a des modes pour les idées aussi
La récompense est dans le coeur
La vertu est la récompense du caractère
Rien n’est, tout existe
Ni corrompus, ni malheureux
La force de caractère, la bonté du tempérament
Vieillir est infernal
L’oubli aide à supporter le vieillissement
L’humain sans principes manque de caractère
Toute convention est une sottise
L’estime vaut mieux que tout
On ne fait rien sans vanité
Les faibles servent les méchants
On n’est jamais que le roi des cons
Il est facile de légaliser, il est difficile de légitimer
Il faut être le plus banal qu’il est possible
A quoi sert-il d’être connu par ceux qui ne vous connaissent pas ?