Les chansons et les femmes

On dit parfois qu’en France tout se termine par des chansons. En fait tout commence, se poursuit, finit éventuellement avec des chansons.

Dans un autre ordre d’idées, répondant à la formule d’Aragon : « la femme est l’avenir de l’homme », on peut affirmer que la Femme est le passé, le présent et l’avenir de l’Homme.

La perfection du socialisme

A l’exemple de Rousseau pensant que la démocratie est un régime trop parfait pour les êtres humains, nous craignons que le socialisme ne soit un régime trop parfait pour l’humanité actuelle.  il peut rester un idéal. Un jour peut-être deviendra-il un but atteignable.

Selon Montesquieu et Rousseau, la démocratie était fondée sur la Vertu, la vertu citoyenne, civique. Selon nous le socialisme aussi.

Après le socialisme, le communisme ?

Les connards

Je suis con.

Nous sommes tous cons.

On pourrait même dire que les humains sont les Connards.

Heureusement il y en a qui sont moins cons que les autres. Encore cela dépend-t-il du champ d’expérience.

Rien ne se sépare durablement de son contexte, de son con-texte.

Ton problème est d’être humain parmi les humains.

Tout se dédouble

Ne te contente jamais d’une seule cause.

Protagoras jugeait que pour chaque phénomène existent au moins deux idées.

Ne cherche pas de début absolu. Il y a toujours une cause inconnue avant les causes. Quand on la découvre, elle dépend d’une nouvelle cause inconnue ou plutôt de plusieurs.

Etre et ne pas être

Etre ou ne pas être, telle n’est pas la question. Etre ET ne pas être, telle est la question.

Parmi les multiples commentaires possibles, du plus général au plus particulier :

Rien ne se réduit à l’unité.

La vie comporte la mort.

Essence de la vitalité, la sexualité est la meilleure et la pire des choses. Chez les lions, les mâles tuent les lionceaux d’une autre portée mettant ainsi les femelles en chaleur.

Boeufs, veaux, agneaux, porcs, poulets sont exécutés poour que je mange de la viande. A l’instar de notre chat, je suis un carnivore.

J’assume la beauté cruelle de la vie, mais je ne suis pas un animal.

J’ai parfois la flemme de parler, parfois je parle trop et trop vite.

Je me suis constitué ma grotte de Platon. Je regarde beaucoup la télévision, elle me ravit,  elle ne m’inspire guère pour écrire.

Mao avait raison en conseillant de ne pas faire jouer en soi la contradiction interne. Laquelle ?

Numérologie poétique

Guy D. propose un essai de numérologie, mathématique et imaginative, en aucun cas divinatoire, peut-être poétique dans un sens quasiment platonicien : « J’ai débuté par l’Unité, par le culte de l’Un. Je me suis rendu compte progressivement que cette unité est vide et stérile, qu’elle ne signifie rien.
Il faut passer au Deux qui est à la fois division et multiplication, qui donc est double. On comprend mieux que la Bible commence par la deuxième lettre de l’alphabet.
Un + Deux sont Trois. Le Trois est première fécondité qui est suivi par le Quatre, fertilité élargie. Le Cinq impose son ordre de type géométrique. Le Six survient, sentimental et affectif. Le Sept est mystique. Le Huit s’ouvre comme une promesse d’infini.
Le Neuf est la Multiplicité enfin assumée, du fini à l’infini, du connu à l’ inconnu. Mon chiffre fétiche de Un est devenu Neuf.
Mais on passe, avec une aisance inouïe, au Un par le Dix : 10, soit 1+0, soit 1. Catastrophe ? Non. Il suffit de chercher sans certitude l’unité cachée du Neuf,  de la Multiplicité universelle.
Il n’y a d’unité que d’unité de la multiplicité. Foin de l’unité de la simplicité qui n’est que simplisme, très largement répandu ».

L’universalité du despotisme

Le despotisme n’est pas que politique, il est aussi personnel.

L’absence de modération conduit à la tyrannie, voire au despotisme. La tyrannie est provisoire, le despotisme est un système durable. Le despotisme est primitif à un point tel qu’il apparait fondamental.

Nous sommes complètement irresponsables et totalement responsables.

Nul n’échappe à sa responsabilité. C’est ce qu’on peut appeler la théorie du fait.

Tu n’as pas voulu tuer, tu as tué.

Toute vérité est vérifiable

Chez les humains, le savoir et le délire débutent de la même façon. Il faut bien inventer et imaginer.

Le respect du fait, pour hasardeux et aléatoire qu’il soit, est le seul rempart contre la folie.

La réalité, fondée sur les faits, s’oppose souvent à la vérité, née d’une foi intime.

Il n’y a de vérité que de vérification.

En définitive réalité et vérité se confondent à un niveau supérieur de la connaissance.

La vie est un songe avec fond

Il n’est pas nécessaire que nous connaissions à fond  ce songe.

Mais le songe et le sommeil de la Raison enfantent les monstres.

Il n’est pas une telle chose que l’inconscient qui ne signifie que non-conscient. In-conscient n’est qu’un privatif.  Conscient et sub-conscient suffisent.

Ne soyons pas trop rapides, nous naviguons entre des écueils. Nous n’avons pas de carte pour eux tous.