Le long du sentier qui divague sur la pente du sud
Sur la mousse je trouve des traces de pas
Un nuage blanc paraît endormi au dessus d’un îlot de calme
Les herbes odorantes ont envahi la porte inutile
Une brève averse a ravivé le vert des pins ténébreux
Je marche le long des crêtes jusqu’à la source du ruisseau
Les fleurs résidant dans l’eau me révèlent la vérité de la vie
En face d’elle je ne sais plus quoi demander ….
Le sentier embaumé par les simples s’enfonce dans la mousse écarlate
La fenêtre dans la montagne se noie dans la verdure
J’envie ton vin parmi les fleurs
Parmi elles les papillons volent droit dans tes rêves