Un tombereau grince Le cheval trébuche
Un enfant est perdu le ciel est noir
De pauvres bruits âcres résonnent partout
Je suis vulgaire Ma poésie est vulgaire
Je ne peux pas m’en empêcher
Il y a des gens qui prennent l’air
Il n’y a rien d’autre soudain
Le village est transfiguré
Certains humains ont le sens du rythme
L’air qu’on respire a le sens du mental
Derrière les carreaux je regarde la rue
Un charretier passe avec ses chevaux
Mon être est désert sans chevaux
Mon être Je ne sais pas qui c’est
Le fouet est bien un chien ailé à l’unique croc
Je souhaite que la douleur se termine en soupir
Les doigts passionnés cherchent les cerveaux
La rue ne gravite pas autour de ma pauvre tête
J’attire les choses qui s’ignorent
Mon âme n’est plus qu’une vapeur incolore
Le mélange des corps et des âmes des habitants et des maisons
Forme l’aura qui nimbe mon cerveau