PFR 11

Je préfère les borborygmes aux onomatopées
Ils sont davantage la chanson de moi-même
Je m’efforce de ne pas rire
Y-a-t-il la même chose dans la pensée ?
J’aime les poèmes à mon image

Le train glisse à travers les campagnes illuminées
J’aime le parcourir en chantonnant
Je suis un enfant amoureux des trains
A part ça je ne veux rien savoir
J’espère éternellement des choses vagues
C’est mieux quand elle bougent

Une femme en noir et blanc
Portait deux seaux suspendus
Aux deux côtés d’un long bâton de bois
Un enfant presque un bébé lui tira la robe
Elle s’inclina et lui offrit un peu d’eau pure
Dans l’un des seaux en métal
C’est bon de vivre maintenant