En avant, doute !

Le doute dont je parle est uniquement le doute raisonnable et rationnel , loin de la maladie de l’indécision qui atteint ceux qu’on appelait les douteurs.
Commence par le doute pour examiner les différentes facettes d’une situation concrète.
Tu escalades une montagne dont le sommet est enneigé, nuageux. Ce sommet est le doute.
Tu commences et tu finis par le doute.
Marx mettait ce doute dont je parle à la première place des qualités humaines.
Dans le doute agis. Le pire serait de se résigner à l’inaction. Méfie toi du doute prolongé, trop fréquent. Le doute est le meilleur et le pire.
Le doute doit être ta suprême pensée, pas forcément ta pensée de tous les jours.
Dialogue d’abord avec toi même pour inaugurer ton dialogue avec les autres, toujours imparfait, toujours inachevé, à poursuivre inlassablement.
Dans la cale est le doute, au sommet des mats aussi. Le doute est protéiforme, comme toi dans le moment présent et dans ton histoire.
N’oublie pas le doute, n’oublie pas de douter.