Mes amis connus
Mes amis inconnus
Les plus nombreux hélas
Venez sur la rive
Regardez la mer
Ecoutez la pleurer
D’une voix rauque
Et désagréable
Un jour nous prendrons tous
Des barques et nous irons
Suivant le ciel et la carte
Et les sillons de la mer
A l’ile parfumée
A l’ile bienheureuse
Où les idées sont plus grandes
Que nos volontés
L’enfant n’abdiquera plus
En l’homme
Il se lève
Des livres éternels
Et des champs périssables
La beauté la raison
Sont les suprêmes glaïeuls
Ma femme et mes amis