Mon ami, mon frère, Hétéro-clite, a repris du poil de la bête. Son mot d’ordre actuel est : « ça ira », qu’il doit à la délicieuse chanteuse Joyce Jonathan et non à la chanson révolutionnaire. Il me donne des ordres ; c’est ainsi qu’il a exigé que je reprenne un court poème qui selon lui résume presque parfaitement la pensée d’Héraclite. Dans ce cas je me suis exécuté avec plaisir sans être tout à fait d’accord :
L’homme dans la nuit
Allume une lampe
Quand ses yeux sont éteints
Toujours vivant
Il touche la mort
Réveillé il croit dormir
La lumière n’est pas tout
Du besoin il passe au désir
Son ciel tourne autour de la terre
Héraclite en pleurait dieu mortel
Ses dieux n’étant que des hommes
Sans doute immortels
N.B. : Une variante de ce poème a donc été publiée le 1/06/2013