A l’age de dix-sept ans j’ai presque tout lu de Bergson. Je l’aimais beaucoup. J’adhérais à son évolution créatrice, à son sens du temps comme durée vécue, vivante. Ensuite j’ai abordé d’autres auteurs, à commencer par Platon. Peu à peu Bergson est entré dans une sorte de pénombre. Je lui ai gardé mon amitié.
Une phrase de Bergson me revient. Je la cite de mémoire : « Tout philosophe a en tête une idée qu’il passe sa vie à essayer d’exprimer sans jamais y arriver ». C’est ce qui m’arrive dans ce blog.