Descartes, entrainé par son idéologie du tout rationnel, ne voyait dans les animaux que des machines. Malebranche l’a malheureusement suivi dans cette voie. Par contre Pascal s’est élevé avec véhémence en faveur de la sensibilité des animaux. En 2013 en France le législateur n’a toujours pas tranché. Il suffit de vivre avec un petit animal pour lui deviner, non seulement de la sensibilité, mais aussi de la personnalité.
Les animaux doivent être particulièrement protégés quand il s’agit de les tuer. Au moins que leur mort se produise dans la dignité. Il est par exemple hautement anormal que, pour faire des économies, on n’étourdisse pas les volailles avant de leur trancher la gorge. L’avantage économique et gastronomique est que nous mangions des animaux en pleine forme et non des bêtes stressées, voire terrifiées.
Il y a aussi un intérêt philosophique à se remémorer l’unité du monde vivant.