Laïcité

Un quatrième terme s’ajoute officieusement à la fameuse devise républicaine. On devrait désormais dire : « Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité ». La laïcité à la française désigne la neutralité religieuse de l’Etat dans un esprit de tolérance. Nul ne peut être poursuivi pour ses opinions sauf si elles poussent au crime, en particulier par haine raciale. Nul ne doit souffrir de ses origines…
Ce statut de la laÏcité provient malheureusement de l’échec de la fraternité. Si celle-ci l’emportait largement, il n’y aurait nul besoin de mettre en exergue la laïcité, celle-ci restant indispensable au plan juridique. Dans l’étape actuelle de notre histoire, l’appel à la laÏcité est fondamental.
Il me revient que le Québec fait face actuellement à ce grand problème, pour sa « charte des libertés », alors que son histoire est très différente, influencée par le vieux droit français ( la coutume d’Ile-de -France ) et les pratiques anglo-saxonnes, par un fort pouvoir catholique jusqu’à la « révolution tranquille » des années 1960, par une réelle volonté d’indépendance depuis les années 70…