Vivent les put’ !

L’important est de protéger les prostituées. Dans le pire des cas des jeunes filles albanaises, roumaines, nigérianes sont violées, droguées, battues pour se retrouver sur le trottoir.
Une femme fait ce qu’elle veut de son corps. Si elle veut le vendre, c’est son droit. Ne critiquons pas trop toutes les femmes qui accordent leurs faveurs pour un bon restaurant, un week-end trois étoiles, une promesse de promotion.
Ne jouons pas trop à la police des moeurs. Beaucoup d’hommes ont des difficultés avec leur femme, ont des difficultés avec les femmes. Certains n’osent pas avouer qu’ils aiment se faire battre. Certains préfèrent les professionnelles qui les laisse libres affectivement. Le Ciel est ouvert aux prêtres qui vont aux put’ et pas à ceux qui touchent aux enfants.
Notre société imparfaite ne permet pas de poser les problèmes de fond. Elle reste à la surface. Du moins que les putains puissent exercer leur métier tranquillement et avoir une vie de famille. Honte aux proxénètes !