Hommage à Ronsard ( 5 )

Maintenant que je me suis mis à Ronsard je n’en décolle plus :

Ce rire plus doux qu’ouvrage d’abeille
Ces perles à double rang plantées
Dans le corail de sa bouche vermeille
Ce doux parler qui réveille les morts
Ce chant qui enchante mes soucis
Et ces deux cieux entés sur deux astres
Annoncent la merveille de ma déesse
Du beau jardin de son riant printemps
Nait un parfum qui embaumerait l’orient
Et de tout sort le charme d’une voix
Qui tout ravis fait danser les bois
Planer les monts et montagner les plaines