Hommage à Tahureau ( 2 )

Après avoir si longtemps pourchassé
Le moyen de me joindre à toi
Pour soulager mon mal
Et me voir aussi de tes bras enlacé
Voilà tu t’es offerte j’ai été embrassé
Nue contre nu tu n’as cessé d’étreindre
Mon corps chétif pesamment lassé
Toutefois plus ta grâce lascive
Se variait pour échauffer ma glace
Plus j’étais froidement languissant
L’amour hélas qui si fort me dompte
M’empêche Quelle honte !
De jouir doucement de toi