Ma plus belle période politique, toujours en tant que citoyen de base, fut celle où le général de Gaulle était au pouvoir après la guerre d’Algérie, 1962. J’étais très à gauche, mais j’admirais le général. Non seulement le chef de la France libre, plus celui qui nous avait épargné une guerre civile en 1958, mais le président dont j’appréciais la politique institutionnelle ( j’avais détesté la IV° République ) et surtout la politique étrangère ( d’indépendance nationale ) et militaire. Ayant vécu en Algérie de 1964 à 1968 je peux témoigner de l’enthousiasme que suscitait le général chez nos amis algériens. Je gagnais sur les deux tableaux : j’étais à la fois opposé au général, partisan de mai 1968, et son ami respectueux de loin. Je dois avouer que j’ai versé quelques larmes à l’annonce de sa mort.
Aujourd’hui sous Hollande je suis dans l’incertitude.