F.A.N.86

Le silence est un désert
le désert du silence
Dans la coupe d’or
Tu verses l’élixir
Mon crâne servira-t-il de pelle
 la terre ?
Nous lançons une clameur
Les miroirs sont polis
Un chêne vert jettera-t-il son ombre
Sur ma poussière ?
Ta bouche est l’hôpital
Où trouver l’antidote
La possession du champ qu’est le monde
Est précaire
Le dévot égoïste ne veut voit que les défauts
Le feu brûle dans la coupe
Au miroir de l’entendement
Nous nous voyons enfin