F.A.N.95

Je suis une lampe solitaire
Qui brille néanmoins
Seule à l’aube tu souris
Ma tombe fleurie d’un tapis de violettes
N’existe pas encore grâce à toi
Je me tiens les yeux ouverts
Au seuil de ton désir
De moi tu te retires
Me protèges-tu de la cohorte des douleurs ?
Je suis seul Tu restes dans mon coeur