K.Y.R.94

Ma maison est vide ma maison est morte
On n’y aperçoit plus de petit animal à poil doux
On n’y voit plus d’yeux d’enfants
On n’y entend plus le ramage des femmes
Tout est superflu
Le temps a desséché mes amours
Mes amis ne sont plus des amis
Les plus proches sont heureux au loin à leur manière
A qui donner les poèmes que j’écris ?
Je prends la route dont je sais qu’elle ne mène à rien
Une ombre sur le chemin
Une fragile silhouette
Une femme habillée de bleu
Elle vient à moi
« Comment ça va ce matin ? »