Chacun doit être fier de ses origines quelles qu’elles soient. Il ne doit pas en être prisonnier. Seuls le présent et le proche avenir comptent. On en fait, si possible, ce qu’on veut, quelle que soit la complexité de cette volonté souvent obscure.
Il en va de même des peuples et des civilisations.
Il nous a paru que la Chine traditionnelle était profondément pacifique, mais il est possible qu’en ce moment elle devienne, au prix d’une très profonde révolution capitaliste, une nation impérialiste au sens de Lénine, dépendant du commerce extérieur, de ses investissements à l’étranger, en Asie centrale, en Afrique, ailleurs… La Chine du vieux Pékin et des campagnes traditionnelles se réduit comme peau de chagrin…
L’Occident peut-il devenir un facteur de paix ? L’Allemagne d’Angela Merkel, au coeur de l’Europe occidentale, peut l’être, mais rien n’est assuré.
L’avenir n’appartient qu’à lui-même. Il ne dépend que partiellement du passé qu’est pour lui notre présent.