Mon premier chapitre portait sur les « sociétés primitives ». Pour théoricien que je fusse je n’ignorais pas le primat de la chronologie.
Je faisais l’hypothèse du communisme primitif qui n’a jamais été constaté historiquement ! Il serait la négation primitive de la division du travail et de l’augmentation du sur-produit, de la production excédentaire par rapport aux besoins vitaux.
Je renvoyais par ailleurs au processus d’hominisation nécessairement plus complexe que ce que je pouvais en dire.
Je faisais l’hypothèse additionnelle de la communauté sexuelle ! Ceci grâce au refoulement des pulsions égoïstes du mâle. je rejoignais un moment Freud ! J’ajoutais cependant le rôle actif des femmes au mythe fondateur.
Je résumais l’histoire ultérieure en insistant sur le langage et la religion, en mettant en valeur ce que j’appelais le « mode de production communautaire »dans lequel les liens de parenté sont dominants au niveau des rapports de production.
Vers la fin du processus apparaîtraient les « démocraties militaires », des « féodalités grossières », de type tribal, avec une grande importance fréquente des guerriers.
Quand je parle histoire, il me semble que je suis plus clair.
Il me semble encore maintenant que la forme dite antique de société communautaire privilégiait déjà une forme archaïque de propriété privée tout en maintenant le primat des valeurs collectives.