Cet A.B.I. ne porte que sur lui-même en continuation d’A.B.I. 26. Il concerne ce que j’ai appelé le « parti de la liberté ».
Ce parti de la liberté est paradoxal puisque c’est celui de la propriété privée ou du moins de son primat face au primat de la propriété collective des moyens de production.
C’est ce parti qui m’a permis d’insister sur le mode de production des petits producteurs ou M.3.P. qui est généralement occulté par les formes plus agressives d’esclavagisme, de féodalisme, de capitalisme…., c’est à dire par les exploitations de classes, lui qui réserve l’exploitation à la sphère familiale !
C’est ce parti qui me fait préférer Athènes à l’empire perse au cours du premier grand affrontement entre l’Orient et l’Occident pendant les guerres médiques du début du V° siècle avant le Christ.
Quelle que soit mon admiration pour l’Iran historique, l’Inde, la Chine…, je juge que le présent de l’humanité est bouleversé par le capitalisme et que c’est ce bouleversement qui ouvre peut-être la voie, par un renversement dialectique, au socialisme de l’avenir.
Le socialisme, pour s’opposer au capitalisme d’Etat, doit être fondé sur ce que Yvon Bourdet appelait l’auto-gestion, c’est à dire les coopératives de production.
Le parti de la liberté ne nie aucune forme d’exploitation, mais insiste sur la liberté d’expression et d’initiative que ce parti rend possible ainsi que sur la fabrique de citoyens qu’il comporte.