Livre XIII : Les rois sages
Gouverner, c’est, sans se lasser, montrer l’exemple du travail
C’est montrer leur tâche aux subalternes, excuser leurs petits écarts, chercher à promouvoir les plus capables…, commencer par ceux qu’on connait…
Il est important de commencer par la recherche des mots et noms justes. Si les noms sont incorrects, on ne peut tenir de discours cohérent, partant le désordre dans l’Etat, dans les rites… Les châtiments ne frappent plus juste. Le peuple ne sait plus sur quel pied danser.
Prudent dans ce qu’il dit, l’homme de bien tient un discours cohérent et pragmatique.
Les paysans et les jardiniers cultivent la terre, les gouvernants s’attachent au rituel, au Juste, à la bonne foi…
Tu récites les odes par coeur, mais sais-tu répondre par toi-même ?
Si le souverain incarne la rectitude, nul besoin de ses ordres, s’il ne l’incarne pas, ils ne sont pas obéis
Des gouvernements différents peuvent être unis par leur forme de gouvernement
Dans les débuts, même un peu difficiles, pourquoi ne pas dire : « C’est tout ce que je demandais ». Vers la fin devenue facile on peut s’exprimer : « C’est trop »
A une population nombreuse on peut donner la prospérité d’abord, l’éducation ensuite.
Le maître dit : « En un an je peux faire du bon travail au service d’un prince, en trois ans du travail durable »
Ce n’est qu’après cent ans de bon gouvernement que l’on pourrait en finir avec les crimes et la peine de mort