Nous manquons de disciples et d’adeptes épris du juste milieu. Il nous faut nous rabattre sur les impétueux et les scrupuleux, les impétueux vont de l’avant, les scrupuleux savent ce qu’il ne faut pas faire.
Selon les gens du Sud, qui n’est pas constant dans ses principes ne fera ni un chaman, ni même un guérisseur. Ils ont raison : qui ne pratique pas la vertu de la persévérance n’échappe pas au Néfaste.
L’homme de bien est dans l’harmonie sans besoin de compromis. L’homme de peu est dans le compromis sans trouver l’harmonie.
Il ne prouve rien d’être aimé ou haï de tous ses voisins. Ce qui importe, c’est d’être aimé des bons et haï des mauvais.
L’homme de bien est facile à servir et difficile à flatter. L’homme de peu est difficile à servir et facile à flatter.
L’homme de bien sait distribuer les tâches. L’homme de peu veut que chacun fasse ce que lui veut.
L’homme de bien est naturellement un seigneur. L’homme de peu prend des grands airs.
Est près de l’humanité cela qui est droit, résolu, simple, avare de mots.
Un homme de bien est à la fois exigeant et bienveillant, exigeant envers ses amis, bienveillant envers ses frères, et toujours critique.
Si un bon souverain règne sept ans, le peuple fera face même à la guerre. En l’absence d’un tel règne, le peuple courra à sa perte surtout en cas de guerre.