Bayrou a adopté une posture d’homme d’Etat. Il est dans une grande continuité de véritable centriste. Son apport à Macron était sans doute indispensable. Il est bon que Macron apprenne son dangereux boulot, sa difficile mission au centre de tout.
Mélanchon pédale dans la semoule. Ancien du P.S., ancien sénateur, il était bloqué par d’autres ambitions malgré son éloquence Troisième République. Sa situation actuelle flatte son narcissisme. Régine, mon épouse, a publié sur son blog quelque chose de sympathique à ce sujet.
Benoitement Hamon nous a promis naguère un avenir dantesque, un chômage de masse, durable, à peine corrigé par la semaine de trente deux heures, par une allocation universelle. La révolution numérique et la mondialisation font des victimes, mais font aussi des heureux. C’est sur le progrès qu’il faut miser et non pas sur une démagogie passéiste.
Fillon reste droit dans ses bottes.
Marine Le Pen profite à fond de la misère des couches populaires ringardisées par les révolutions en cours. C’est ignoble, mais ça marche.