Les sages anciens ne se souciaient pas
Du temps qui passe
Ils n’étaient pas nostalgiques du passé
Ils ne connaissaient pas le futur
S’ils commettaient une erreur
Ils la corrigeaient et poursuivaient leur chemin
Ils ne s’attribuaient pas le mérite de leurs exploits
Ils n’éprouvaient pas de vertige dans l’escalade
Ils ignoraient la peur en touchant le fond
Ils étaient chez eux partout dans le monde
Ils étaient conscients
Moins Ils en savaient mieux ils comprenaient
C’est ainsi qu’ils incarnaient le Tao