Pz 125

j’ai vu maintes fois l’hiver se fondre en printemps
On ne prend pas garde et soudain tout est là
Les nuées vertes embrassent les jardins
Le soleil prétend que tout va bien
Rien n’est pire qu’un nom vide sinon un mot creux
Fais attention à ton langage
J’ai un perchoir solitaire face à la forêt
Je suis tout près des oisillons
Qui ne s’intéressent pas du tout à moi
Ensemble pourtant nous chantons sauvages