Pz 113

Le tao n’est ni bête ni humain Ou plutôt il est tout à la fois Enfant j’étais plutôt commun Mais j’étais aimé des miens j’avais pour les...

Pz 112

Je souris en silence parmi les livres La naissance de la source est la source J’aime la naissance des nuages Bien sûr point trop n’en faut De naissa...

Pz 111

Le vol des oiseaux a pris fin Nos pas se sont effacé des sentiers La petite barque est vide Le fleuve enneigé donne froid L’amour se paye avec de l’...

Pz 110

Jeux de mousse sur les pierres au printemps L’ombre du pin glisse dans le puits froid Avant de puiser l’eau l’homme de silence Goûte un dernie...

Pz 109

Il me fallait un gîte pour la nuit Le bûcheron n’est pas joignable Par-delà le torrent Le sentier des simples est par endroits Rouge de mousse ou vert de ...

Pz 108

Nous ne sommes pas proches du ciel Mais du céleste Nous arborons le pendentif des cimes Jusqu’à la mer Nous sommes pédestres Nous nous retournons Les nuag...

Pz 107

Nos adieux nous mènent au sublime Vieil ami ne te rends pas invisible Le fleuve impatient poursuit son cours Des bambous irréels s’y reflètent Bleues et v...

Pz 106

Nos adieux ne nous mènent pas loin il est inutile de se croire sublime Fleuve et plaine se noircissent de loin Certains oiseaux se montrent la nuit Voyageurs au...

Pz 105

Je m’adonne au vin des sages Je vis dans l’oubli des années J’écarte les nuées  la recherche de l’ancien sentier J’écoute les sou...

Pz 104

Ânes et lunes vieillissent sous les pins bleutés Nous calculons la cascade Eperdus de fleurs nous bravons les princes L’univers reconnait notre insoumissi...