WS 132

J’adore tes yeux et eux, comme me prenant en pitié…
Connaissant ton coeur qui me tourmente avec dédain…
Ayant misé sur le noir ils sont endeuillés avec amour,
Contemplant de façon charmante ma peine ;
Et vraiment, ce n’est pas le soleil du matin dans le ciel
Qui l’emporte sur les joues grises de l’orient,
Ni cet astre plein murmurant également
Qui fait la moitié de la gloire à l’occident sobre,
Pendant que ces deux yeux endeuillés deviennent ta face.
O laisse-la alors parer ton coeur
Afin qu’il pleure pour moi puisque le deuil te confère de la grâce,
Et convient à ta pitié comme partout ailleurs.
Je jugerais que la beauté elle-même est noire,
Et qu’ils se trompent tous avec leur manque de teint.