Je me suis marié
Je t’invite à fuir le mariage
L’embarras où tu cours
Est un vaste océan
Mais contrairement aux navires
Il ne reste pas un marié
Qui puisse s’échapper
Regarde ces tombeaux qui bordent le sentier
Ici dorment pour l’éternité
Les rois les tyrans les sages
L’or le sang la gloire la beauté
Le temps n’a rien laissé
Il unit au tombeau
Tous les humains
Homme ne vise pas au dessus de l’humain
Ne lâche pas ce qui est, à la recherche de l’invisible
TU ES PROPRIÉTAIRE de beaucoup de terres
Mort tu n’auras plus que quatre pieds de terre
On peut faire acte de présence
Les vrais vivants sont ceux qui ont l’argent
Les dieux aiment laisser mourir
Les jeunes gens qui les adorent
Humain trop humain…