Ry 70

Chaque fois que j’y vais
Que j’y viens
Je suis pris au piège
Je contemple sans discontinuer
Solitaire au dessus de tout
Le grand pin droit

Quand la forêt est dépareillée
Déplumée
On ne voit plus que les pins
En été tout va mieux
Franchissant la montagne
Soudain je vois un coucou s’élançant
En battant des ailes
Qui font un bruit sourd
En chantant d’une voix sourde
Au sommet des arbres

Poules d’eau et canards
Changent la couleur des ailes
Sur la montagne verte
Un brave coucou sans couleur
S’attarde au sommet d’un arbre
Il est monotone
Il chante mal peut-être
Mais il chante