Anonymes :
Douze mois sur les douze de l’année
Douze heures chinoises sur les douze de la journée
Je ne pousse que des soupirs
Je ne suis à l’aise que lorsqu’il est là
Enlacés l’un à l’autre
Nous parfumons la soie bleue
Petits chevaux de fer agités par le vent
La pluie menace la gaze verte
La couverture est froide
Je ne le maudis pas ouvertement
Je songe en secret qu’il se disperse bien trop
J’attends qu’il revienne pour me venger
Je ne lui déchire pas le visage Je lui tire les oreilles
Je lui demande : « Auprès de qui as-tu passé la nuit ? »
Il n’est pas rentré !
J’ai attendu jusqu’au coucher de lune
Nuit de solitude !
Son regard m’épanouit son retard me tue
Allumons la lampe d’argent
Il finira par rentrer
Le tirant pas l’oreille je le trainerai devant moi
« Dis-moi tout n’omets rien »