APC 133 FIN

Ainsi se termine une anthologie répétitive sur la fin, signe de stagnation, voire de décadence, surtout sous la dynastie d’origine mandchoue des Ts’ing
Il faut dire que, sur le plan philosophique, l’essentiel fut acquis aux VI°- V° siècles avant le Christ et, sur le plan poétique, au VIII° siècle sous la dynastie des T’ang
D’où une impasse sur la poésie Ts’ing à partir du XVII° siècle
Montagnes bleues, verdures, pins, saules, fleurs des pêchers et des pruniers, orchidées et chrysanthèmes, lotus blancs, oies sauvages, fleuve jaune, fleuve bleu, mer, blés ou riz, villages, chaumières et huttes, fenêtres de papier, portes de bois, jardins et cours, palais, monastères bouddhistes*, chevaux, paysans-soldats, monstruosités de la guerre….
L’automne, le printemps, l’épouse esseulée, l’époux à la guerre….
L’empire, la bureaucratie impériale, lettrée, dont sont issus nos poètes, la guerre civile, la guerre contre les « Barbares »….
Que de pleurs sur les manches des vêtements !
Multiples hommages au « vin », à l’ivresse….**

* Avant le XX° siècle de notre ère, le bouddhisme est le seul grand emprunt chinois au monde extérieur, ici à l’Inde
** Je rappelle que de la translation ( traduction-adaptation ) je passe à l’adaptation-commentaire. En particulier je résume.