APC 142 Fin de la série

Enfant je lisais tes poèmes Aujourd’hui je visite ton tombeau
Même avec autant de talent personne n’échappe à la mort
Mais je sais que même mort tu n’es pas mort
Ci-gît la cendre prise à un dieu
Tu tirais en plus le sabre en virtuose
Ta main se jouait des rayons de soleil et de lune
Ton ivresse était un flot de poèmes
Rien ne te séduisait sauf boire du vin et rechercher les immortels
En bonne compagnie le souterrain séjour est digne de te plaire
Livrons à la gaieté le reste de nos vies
Bûcherons et bergers bavardent sous les rayons obliques

*

Feux de la ville et lampes des bateaux
Les nuages noirs déversent leur encre du soir
Dans la nuit noire je me crois au plus haut
Je me penche pour voir les humains comme des étoiles

*

Nous lisons les vieux livres de notre point de vue
Comme des spectateurs autour d’une estrade de comédiens
En bas l’on se dresse sur la pointe des pieds et l’on tend le cou
Le niveau du balcon est le bon
Les spectateurs du parterre se vantent d’avoir tout vu
L’homme du balcon les entendant pouffe de rire *

* Il y a eu de bonnes choses sous les Ts’ing