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La montagne est embrasée de feux qui s’élèvent jusqu’au ciel
Que sais-tu sur toi même ?
Ne sois pas endormi sur toi même à toi-même
Nous aimons la nouveauté
Contentons nous de ressusciter les vivants
En nous tous chaque instant il est un point de vérité
C’est peut-être comme un clou qui te blesse
Ton exil c’est la routine
Le mensonge est le pire des défauts, le pire des vices
Une voix crie dans le désert pour créer dans le désert *

* Le texte de référence est : Catherine Chalier, « Le rabbi de Kotzk, un hassidisme tragique », Arfuyen éditeur, 2018.