Une jeune femme est éblouie
Par ce jour de printemps
Elle regrette juste
L’absence de l’amant
Elle ignore la justesse
Elle monte sur la petite tour
Elle regarde les saules
Qui l’accompagneront sur son chemin
La cour est remplie de mousses
Toute parole a cessé
Dans l’air un étrange parfum
Fait penser à l’amante
Pour abreuver mon cheval
J’entre dans l’eau claire
C’est un pur délice
De sentir la rivière respirer